Cette page sera, par nature, en chantier permanent,
car la mémoire du lycée est collective,
et il faut du temps pour rassembler les souvenirs.

        Venez la visiter de temps à autre... et aidez-nous à l'enrichir.
        Merci !


  • La préhistoire du Lycée d'Artois

Il s'agit de la période qui débuta en 1961 avec la construction des premiers préfabriqués, dans un terrain vague, à l'emplacement des logements de fonction actuels, et qui s'acheva en septembre 1969, avec l'ouverture du lycée "en dur".

clas-64a.jpg (91807 octets)    photos de 1964-65    clas-64b.jpg (81550 octets)
et de 1967-68 
photo de classe 1967-68
            clas-67b.jpg (75910 octets)            photo de classe 1967-68

Le lycée de Noeux-les-Mines, créé grâce à l'obstination de notre maire André Fourdrinier, fut d'abord une annexe du lycée Louis-Blaringhem de Béthune. 
A ce titre, nous sommes très redevables à Nathan HORVILLEUR, alors proviseur de Blaringhem, qui consacra son temps et son énergie à la mise en place de "l'annexe de Noeux-les-Mines".

A cette époque, le seul maître à bord à Noeux après le proviseur de Blaringhem était Raymond Guieu, notre surveillant général, qui allait par la suite devenir le Principal du collège Anatole France.

Le bureau de Monsieur Guieu n'était pas bien grand : un demi-préfabriqué.
Et ce modeste bureau, il le partageait avec sa secrétaire : Marie-Paule Ratel (future Madame Lanoy), et souvent aussi avec la bande de jeunes professeurs qui l'envahissaient sans cesse, et qu' il devait régulièrement (et amicalement) expulser par la formule devenue rituelle : " Je vous rappelle que la salle des professeurs se trouve de l'autre côté du couloir ! ".

Bref, c'est depuis son petit bout de bureau que Monsieur Guieu dirigeait sa dizaine de classes (4e, 3e, 2de, 1ère) et sa douzaine de professeurs, fréquemment renouvelée, parmi lesquels :
- En Histoire et Géographie : Mlle Creton, Mme Hélène Dussart, M. Jean-Claude Guérout
- En Anglais : Mme Caron, M. Roland Vanhersecke, M. Worthington
- En Mathématiques : MM. Kubaczyk,  Besson, Bocquet, André Lanoy, Jean Hennebert
- En Sciences Physiques :  M. Tilloy, M. Briche, Mlle Danièle Moreau
- En Sciences Naturelles : M. Delaby
- En Allemand : Mlle Gertrude Majewski, Mlle Monique Carton
- En Lettres : Mlle Josette Ponthieu

C'était l'époque où
    Mlle Ponthieu garait son Aronde juste à côté de sa salle de cours,
    Mlle Moreau ne s'appelait pas encore Mme Bricout,
    Mlle Carton ne s'appelait pas encore Mme Mercier,
    M. Hennebert arrivait deux fois par semaine avec une valise,
    M. Worthington était champion universitaire d'escrime, et pilotait une 2CV vraiment spéciale...

M. Bocquet accéda à la retraite au cours de cette période.
La dernière année des préfabriqués, nous eûmes la très grande tristesse d'apprendre la maladie puis le décès de Mlle Majewski.

Oh ! J'allais oublier M. Georges Clarisse, arrivé in extremis en Mai 1969, et qui partagea donc deux mois de cette époque héroïque, avant de transférer - sans monte-charge ! - le matériel de laboratoire au troisième étage du nouveau lycée !

Quant à tous les autres dont mes yeux ont gardé le visage, mais dont les noms se sont envolés, qu'ils me pardonnent, ou, mieux encore, qu'ils me contactent  le plus vite possible pour me rafraîchir la mémoire !

Les élèves de cette époque sont devenus les parents de nos élèves actuels, nous les rencontrons maintenant en conseil de classe, et parfois aussi dans leur milieu professionnel, par exemple lors d'une consultation médicale...
Quelques uns, hélas ! sont décédés prématurément, comme Francis Dreulle ou Jean-Paul Denoeux, mais leur souvenir vit encore dans nos salles de classe, dans nos couloirs, dans nos cœurs.

Notre préhistoire, c'était aussi l'époque des poêles à charbon, dont la chaleur mal répartie créait des micro-climats extrêmes d'un bout à l'autre de la salle, et dont certains élèves peu passionnés par le calcul ou les langues étrangères se faisaient une joie d'assurer l'entretien : " M'sieur, je peux aller chercher du charbon avec Joëlle ? ".

Notre préhistoire englobe également Mai 68, mais ça c'est de l'Histoire, que chacun connaît déjà.


  • Petite histoire du Lycée d'Artois (suite)                 Retour en haut de la page

Cette fois, nous entrons dans le vif du sujet.

En septembre 1969, quel émerveillement !
Un lycée flambant neuf, immense, (avec le chauffage central ! ), prévu pour accueillir 1032 élèves, que nous fait visiter avec fierté notre premier proviseur : Pierre Hennebois, et dans lequel se sentent tout perdus les rares professeurs et leurs quelques élèves de 2de A (littéraire) ou C (scientifique) et de 1èreA, C, ou D. La salle de permanence du deuxième étage suffit à réunir les parents d'élèves !

En effet, en abandonnant nos préfabriqués, nous perdons par la même occasion les classes de quatrième et de troisième, absorbées par le nouveau CES (collège d'enseignement secondaire) issu de la fusion du CEG (collège d'enseignement général) de filles et du CEG de garçons.
Du coup, le lycée accueille si peu d'élèves, que les professeurs doivent compléter leur service au CES (le futur collège Anatole France).

Bien sûr, le faible effectif a quelques avantages, parmi lesquels le stationnement facile à toute heure du jour.
Il a aussi des inconvénients : les crédits d'enseignement sont très modestes, et par conséquent la municipalité est souvent sollicitée. Par bonheur, elle est très bienveillante envers ce lycée qu'elle a tant souhaité.

Peu de temps après l'entrée dans les nouveaux locaux, nous accueillons le C.E.T. (collège d'enseignement technique) commercial, qu'on appellera plus tard LEP (lycée d'enseignement professionnel), puis LP (lycée professionnel).

En 1969, le C.E.T. commercial offrait les préparations suivantes :
                - CAP sténo-dactylographe
                - CAP employé de comptabilité
                - BEP sténo-dactylographe-correspondancier
                - BEP aide-comptable-mécanographe
                - BEP agent administratif

A la rentrée 1971, les classes de Terminale sont enfin créées au lycée de Noeux-les-Mines.
Oui, enfin ! Jusque là, en effet, nos élèves nous quittaient à la fin de la première pour aller préparer le baccalauréat à Béthune.  

cliquez pour agrandir   <<<   La salle des professeurs au printemps 1971

En 1972, le lycée municipal de Noeux-les-Mines est champion académique de rugby !
      >>> Cliquez sur la vignette :   rugby72.jpg (223176 octets)  <<<  Nos champions de 1972

En 1973, le lycée municipal de Noeux-les-Mines est nationalisé.

En 1974, l'association des anciens élèves du lycée se réunit pour la première fois.
     >>> Cliquez sur la vignette :  ancelv74.jpg (180752 octets)   <<<  Anciens élèves et quelques professeurs, en 1974

En 1976, nous bénéficions de l'ouverture d'une seconde AB, mais ses élèves sont censés nous quitter au bout d'un an pour aller en 1ère G à Béthune.
Il faudra l'intervention conjuguée des parents, des enseignants, des élèves, avec le concours très actif de la municipalité de Noeux-les-Mines, notamment du maire André Fourdrinier et de son adjoint Jacques Villedary (devenu depuis maire de la ville), pour obtenir la création des sections de première et terminale G (actuelles STT).

A cette époque, le CDI se trouve au rez-de-chaussée, dans l'actuelle salle Pierre Hennebois, et Georges Bénéfice en est le premier documentaliste.

Vers 1980, le lycée professionnel est doté de son premier micro-ordinateur : un Tandy TRS-80, qui restera seul de son espèce pendant plusieurs mois.

En 1982, Pierre Hennebois fait valoir ses droits à la retraite, et il est remplacé par Annie Dhénein.

Rapidement, le lycée s'équipe : téléviseurs, magnétoscopes, ordinateurs apparaissent dans les salles de cours.
La formation continue démarre, dans le cadre du GEPEN.
Les relations et les jumelages avec les entreprises se multiplient et se renforcent.
L'ex " lycée municipal de Noeux-les-Mines " s'appelle maintenant " Lycée d'Artois ".
Le lycée professionnel, un instant menacé dans son existence, renouvelle ses formations et consolide ses structures.
La création d'une première d'adaptation assure une meilleure liaison entre l'enseignement professionnel et l'enseignement général.

Les locaux sont systématiquement rénovés. Le CDI, qui est maintenant animé par Maryvonne Part, grimpe au deuxième étage, mais n'a encore droit qu'à une superficie restreinte.

Mais surtout, les effectifs gonflent à vue d'oeil !
Parti de trois classes de seconde à la fin des années 60, le lycée polyvalent se retrouve avec 10 sections de seconde à la fin des années 80 !
Du coup, les locaux deviennent insuffisants. Quatre salles de classe sont construites sous le restaurant scolaire. Mais cela ne suffit pas : voilà que nous redécouvrons les préfabriqués !
Chacun commence à se sentir bien à l'étroit dans la salle des professeurs...

En 1989, l'arrivée de Dany Blondel, qui remplace Annie Dhénein, coïncide avec la création d'un enseignement optionnel d'Informatique au Lycée d'Artois.

Les actions de formation continue s'intensifient, au sein du GRETA.

La salle des professeurs est agrandie et rénovée, le CDI étend son emprise sur le deuxième étage et s'informatise, les antiques sonneries qui annonçaient le début et la fin des cours sont remplacées par les exquises sirènes dont chacun peut apprécier aujourd'hui le charme et les décibels...
Le réseau informatique de l'administration se met en place.

Le lycée accueille maintenant deux séries de BTS, dans lesquelles il n'est pas rare de trouver des étudiants issus de  l'une de nos sections de BEP !

Depuis 1993, Jane Dzielicki préside aux destinées du lycée, mais là ce n'est plus de l'histoire :
c'est de l'actualité !

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